Retour sur le Marché d’Art il y a 10 ans…

Les 24 et 25 mai prochain, peintres, sculpteurs, photographes… exposeront dans les places et ruelles de notre village à l’occasion du 19ème Marché d’Art de La Perrière.
Nous avons retrouvé dans nos archives un article paru dans le n° 4 de Pays du Perche à l’occasion de la 10ème édition de cet incontournable rendez-vous artistique. C’était il y a presque 10 ans…

La Fille Eléctrique, l’article de Pays du Perche

1846, un soir de janvier. Non loin du bourg de La Perrière, à deux pas du vieux château de Montimer, le modeste hameau de la Muserie veille. Chez la veuve Loisnard, on fait du filet au coin du feu. Soudain, un guéridon se soulève. Des cris d’épouvante fendent une nuit étrange…Commence l’incroyable histoire d’Angélique Cottin…
Retour sur cette énigme avec un article de Michel GANIVET publié dans Pays du Perche 8 de décembre 2007.

Exposition Paul Lancre

Article paru dans Ouest France le 12 novembre 2014.

Exposition à Alençon. Ses photos ont capté la vie loin du front.

Paul Lancre a photographié La Perrière et ses villageois de 1911 à 1920. Une exposition est consacrée à ses clichés aux archives départementales.

Le conseil général propose, à l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, une exposition de 110 photos prises par Paul Lancre à La Perrière, intitulée « Un village de l’arrière dans la Première Guerre mondiale ». « On voulait montrer autre chose de cette guerre », explique Jean-Pascal Foucher, directeur des archives départementales Au travers de ces clichés d’hommes, pris avant de partir au front ; de femmes aux champs ; d’enfants, qui pour certains, seront très vite orphelins ; du banquet offert aux Poilus en 1919 ; de ces jeunes filles faisant la quête pour les orphelins… « On ne voit pas la guerre, mais on la sent en creux ». ses-photos-ont-capte-la-vie-loin-du-front Et contrairement à la majorité des photos prises à cette époque, celles-ci sont parfaitement renseignées : « elles sont toutes datées, avec le nom des gens, les lieux ». Du 12 novembre au 20 février, aux archives départementales de l’Orne, 8, avenue de Basingstoke à Alençon. Entrée libre. Renseignements : 02 33 81 23 00. L’exposition sera présentée à La Perrière de mars à mai 2015. PL

La nouvelle vie de la Friche Dreux

Article paru dans le Perche le 22 octobre 2014.

La seconde vie des friches industrielles

Laissées à l’abandon, parfois réhabilitées, les friches industrielles du Perche représentent un véritable enjeu économique.

Delphine

HIVERNAGE pour camping-car, stockage, association, shooting de mode, tournage de film publicitaire… À La Perrière, l’ancienne entreprise Dreux (fermée en 1989) connaît une nouvelle jeunesse. Aujourd’hui baptisé La Friche du Haut Perché, le lieu revit doucement sous la direction de Delphine Desjouis-Jacob qui ne voulait pas voir ce site industriel disparaître.

L’histoire de La Perrière

« Nous avons racheté cette friche en 2010, explique Delphine Desjouis-Jacob. Presque trois hectares laissés à l’abandon. Les herbes sauvages envahissaient les allées, les ronces étaient fleurissantes. Certains bâtiments étaient par terre, d’autres résistaient tant bien que mal… Au départ, il s’agissait de pouvoir entreposer les camions de notre société de transport. Puis s’est posée la question du reste : qu’en faire ? Nous voulions préserver ce patrimoine. J’habite la commune depuis 1996 et l’entreprise Dreux fait partie de l’histoire de La Perrière. Cela me faisait mal au cœur de voir ce lieu se dégrader ainsi ».
Alors les idées fusent. Tout d’abord proposer des locaux de stockage, certains bâtiments étant en très bon état. « On a eu des demandes pour entreposer des caravanes, des camping-cars, divers véhicules pour l’hiver. Nous sommes d’ailleurs au complet ». D’autres espaces sont loués pour du stockage.

Equipe de tournage

La grande maison à l’entrée a été restaurée afin d’accueillir une association hollandaise qui propose des thérapies de groupes. Un projet artistique avec une scène de répétition est envisagé « mais l’ouverture au public est très compliquée ». Cette idée est donc mise de côté. Mais d’autres font leur bonhomme de chemin. « Cet été, nous avons reçu une équipe de tournage pour un film publicitaire. La société de production recherchait un site industriel, brut. Ils ont été conquis. Ils souhaitent revenir aussi nous réfléchissons à rénover un bâtiment afin d’accueillir d’autres tournages ». Des graffeurs reconnus ont été sollicités afin de réaliser de nombreux graffitis, visibles à l’intérieur du site.
Un photographe de mode est également venu faire quelques photos dans un des bâtiments. « Ces rendez-vous ponctuels sont intéressants pour nous, précise la propriétaire. Cela fait vivre le lieu. Et même si nous continuons à rénover cette friche, nous conserverons cette identité industrielle. On ne change aucune structure, on retape dans le même esprit. On modernise mais sans changer grand-chose ».

Ateliers d’artistes

Des contacts sont également pris avec des artistes locaux à la recherche d’ateliers. Bref, la friche industrielle née de la fermeture de l’entreprise Dreux semble renaître de ses cendres. Un long travail et beaucoup d’argent mais au final la fierté pour Delphine Desjouis-Jacob de participer à la sauvegarde d’un patrimoine commun. « Beaucoup de personnes se disent ravies que le site vive à nouveau, du moins que des bâtiments soient préservés ».
N.L.